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Le Télescope
19 octobre 2013

La conscience, une faculté cérébrante.

Une faculté cérébrante.

 

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L'humain pourtant perceptible sous forme « d'objet physique, volumique » est animé et régit via sa conscience, celle-ci pourtant uniformisée n'est pas unitaire et réside sous forme de « hiérarchie ». Philosophiquement : conscience d'objet, conscience de soi, conscience morale ou : certitude sensible, de perception et d'entendement. Concernant la conscience Descartes en est possiblement l'initiateur, le premier a avoir mis des mots sur le fonctionnement de la pensé philosophique. L'ouvrage d'Hegel « Phénoménologie de l'esprit » (1807) reprend et explique ces différentes « figures ».

La conscience s'oppose à ce qui n'est pas conscient, elle différencie donc les objets réels, des corps cérébrants.

Par ce biais, elle permet d'aborder de manière subjective, le monde qui l'entoure (l'extérieur) mais également de vivre avec ce que l'on appelle « le soi intérieur ».

Les actions portées sous différentes forment sont créées par des états intuitifs ou réfléchis. Ironiquement nous pourrions dire : Y a-t- il un pilote dans l'avion ?

Prenons le contre-exemple de l'arbre, qui pour vivre et s'animer est en perpétuel corrélation avec les autres éléments qui l'entourent, l'eau, l'air, le feu... il ne peut subvenir à ses besoins sans eux et ne peut aller vers ceux-ci de façon consciente. Ce sont donc les éléments de la nature qui font de lui ce que son existence est : Un arbre vivant ou non.

« La conscience, absolument parlant, est la relation du Je à un objet, soit intérieur, soit extérieur. Notre savoir contient d'une part, des objets que nous connaissons par des perceptions sensibles, mais d'autre part, des objets qui ont leur fondement dans l'esprit même. Les premiers constituent le monde sensible, les autres le monde intelligible » Hegel, Propédeutique philosophique.

Il n'existe pas une conscience mais, des consciences.

La conscience générale « unifiée » : que l'on définira comme celle d'être conscient d'être un être de conscience.

Reprenant la terminologie du philosophe Ned Block (1995) la conscience engloberait donc : La conscience phénoménale, la conscience accès, la conscience de soi ainsi que la conscience réflexive.                                                                    

À celles ci nous pourrions peut-être ajouter :la conscience intransitive.

À ne pas confondre avec la conscience collective qui elle est la « cause à effet » d'un point (parfois) comportemental du collectif humain global qui une fois réuni forme une réflexion de conscience sans entité propre.

1. La conscience phénoménale (P-conscience) :

La conscience phénoménale autrement appelée P-conscience ou Qualia (terme anglophone) est propre à chaque individu. Elle relève du courant de pensée de la perception, des sensations intérieures, de la mémoire à long terme, du développement personnel ainsi que des expériences appelés « Epigénèse ».

Exemple : vous êtes entrain de diner chez des amis. Le diner passe tranquillement tout à coup vous remarquez un bruit constant autour de la table. Vous tendez un peu plus l'oreille et constatez que c'est le chant des grillons. Vous venez de vous servir de votre P-conscience car vous connaissiez déjà ce son, avez donc pu le nommer mais surtout car vous en avez pris conscience en tendant l'oreille. Pourtant tout au long du diner vous n'étiez pas conscient de cela, le chant des grillons vivait dans vous inconscient. Le chant des grillons vivait dans votre A-conscience. L'A-conscience a mis en place le processus de P-conscience : tendre l'oreille puis définir le son, le nommer.

La conscience phénoménale (P-conscience) ne peut être perceptible par les autres et ne se partage pas au sens propre (d'une personne à une autre) même si grace à elle vous pouvez réveiller la conscience des autres.

L'ouvrage de Nagel en 1974 « Quel effet ça fait d'être une chauve souris ?  » explique que nous pourrions appeler cette même : Le caractère subjectif de l'expérience.

Le P-conscient est la résultante de l' A-conscience

  1. La conscience accès (A-conscience):

La conscience accès dite A-conscience, est en relation constante avec la conscience phénoménale ( P-conscience) mais n'agissent pourtant pas toujours en corrélation. Elle relève de propriétés dites cognitives, de l'intention, du contrôle du comportement (gestuelles), …  Exemple : la respiration est une A-Conscience (conscience réflexive) mais, le fait de prendre une grande inspiration (avant d'aller sous l'eau) est une P-conscience (vous la pensez, l'executez).

Reprenons l'exemple ci-dessus : vous êtes entrain de diner chez des amis. Le diner passe tranquillement tout à coup vous remarquez un bruit constant autour de la table. Vous tendez un peu plus l'oreille et constatez que c'est le chant des grillons. Vous venez de vous servir de votre P-conscience car vous connaissiez déjà ce son, avez donc pu le nommer mais surtout car vous en avez pris conscience en tendant l'oreille.Pourtant tout au long du diner vous n'étiez pas conscient de cela. Mais qu'est ce qui vous a fait vous rendre compte du chant des grillons ? Réponse votre A-conscience.

La subtilité réside dans le fait que vous veniez de prendre conscience du chant des grillons et ce de façon inconsciente bien évidemment sans prendre le temps de réflexion car le temps de réflexion est lui un phénomène P-conscient.                                 Le lien entre la conscience phénoménale (P-conscience) et la conscience acces (A-conscience) est l'issu des processus conscients en sont soi cognitif (exp l'oui).

  1. La conscience de soi :

    Cogito, ergo sum, l'expression du philosophe René Descartes : Je pense, donc je suis. « Mais aussitôt après, je pris garde de que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi qui le pensais fusse quelque chose ; et remarquant que cette vérité, je pense, donc je suis, était si ferme et si rassurée, que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la philosophie que je cherchais ». René Descartes , Discours de la méthode 1637.

    Les œuvres d'Hegel relate sur la conscience en général, plus précisément la conscience du monde extérieur.

    La conscience de soi également nommée « la connaissance intuitive » est la capacité à prêter de l'attention à sa propre personne et à la différencier du monde extérieur. Avec elle l'homme comprend prend conscience de la nature de ses capacités, de sa personnalité, de ses limites, etc... La conscience de soi distingue l'homme des autres espèces vivantes.

Meltzoff et Moore démontrent que dès la naissance, le bébé a déjà possiblement conscience de son être, en effet, il ouvre et referme sa main de lui même. Ce qui tente à penser que ce n'est pas un acte dit de conscience réflexive (la respiration).

Référence : Neisser « soi interpersonnel »

        4. La conscience réflexive :

Dotée de deux principaux pôles elle regroupe : La conscience secondant

les consciences de premier niveau ainsi que la partie inconsciente du psychisme, de l'intime humain.

La conscience réflexive ne se partage pas et n'a aucun contact avec le monde extérieur, elle nous est propre et ses actions se produisent dans l'esprit et non dans la réflexion.

Elle renvoie donc aux mécanismes cognitifs des processions mentales et touche le processus interne des autres consciences. Elle a pour but au moment ou les autres consciences sont actés de gestes, de paroles, ou autres, de de renforcer ou de corriger les pensées ou actes en cours d'exécutions. Exp : Vous êtes entrain d'effectuer une lecture de contrepèteries ce à voix haute, voir même à haute et intelligible voix, vous lisez lentement afin de ne pas faire d'impairs sur les mots. La conscience réflexive vous permet alors, de ne pas faire de bourde. Elle ne peut ouvrir l'inconscient de l'esprit qu'à partir d'une prise de conscience et des stimulus propre à l'entité. Elle est donc la conscience qui a le pouvoir de pénétrer à l'intérieur de l'esprit afin de parvenir à atteindre l'inconscient du psychisme, le soi inconscient. Elle est à la fois l'intuition, l'aptitude, le QI, l'émotion, la raison,... et regroupe les maladies psychologiques retenues dans l'être personnel, les névroses... Elle regroupe également les rêves, les pensées évasives, les lapsus etc... Elle amène à la réflexion sur soi pour peu que l'on en prenne conscience. 

A. Le Télescope

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